La Question des Égouts (en Francés)

Jean Fleury · Createspace

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Reseña del libro

« Amenées dans la ville par les magnifiques aqueducs de la Dhuis, de la Vanne et bientôt de l’Avre, et consacrées aux usages multiples de l’habitation, ou bien pompées dans la Seine pour le service de la voie publique et les emplois industriels, toutes ces eaux se sont promptement souillées. Il faut les éloigner en toute hâte. Leur volume annuel n’est pas moindre, en ce moment, de 162 millions de mètres cubes. C’est une moyenne journalière de 455,000 mètres cubes ; plus de 5 mètres 1/2 par seconde. Beaucoup de rivières n’ont pas en tout temps un pareil débit, et nous avons vu qu’une très prochaine augmentation s’imposait. Il faut aussi se débarrasser de la pluie. L’eau du ciel, en ruisselant sur nos toits et nos pavés, perd bien vite sa pureté. Le climat de Paris est essentiellement incertain. Tous les quartiers ne reçoivent pas la même quantité de pluie. La Monnaie en a plus que Ménilmontant ou Vaugirard. Les mois d’été en fournissent plus que ceux d’hiver, quoique le nombre de jours de mauvais temps soit à peu près le même dans les deux saisons. En résumé, la quantité de pluie tombée sur Paris en un an équivaut à peu près à une couche d’eau de 489 millimètres d’épaisseur, épandue sur les 7,802 hectares de la superficie de la ville, supposée pour un instant parfaitement horizontale. C’est un volume de 38 millions de mètres cubes. Si la pluie tombait régulièrement chaque jour, on en aurait un volume quotidien de 104,000 mètres. Mais il n’y a en moyenne que 120 jours de pluie par an, et qui sont loin de se ressembler...»

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